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Pour le meilleur et pour le pire au travail, un premier témoignage !

Pour le meilleur d'abord!

J'avais 15 ans et étais animatrice dans une colonie de vacances pour des jeunes enfants socialement défavorisés. Contexte difficile, car ces jeunes enfants venaient de la banlieue parisienne, avec de gros besoins non nourris, grandissant dans un contexte de violence, avec beaucoup de colère et de révolte accumulées en eux. J'étais animatrice au sein d’une équipe de 5 ou 6 personnes, lors d'un séjour de deux semaines.

Paradoxalement, dans ce contexte difficile dans lequel nous étions parfois amenés à gérer des situations en urgence, j'ai pris ma place sans hésitation. J'ai mis de côté mes peurs de prendre trop de place et de comment cela pouvait être accepté ou non par mes collègues. Il y avait une problématique importante avec la direction et j'ai également pu faire le lien et la médiation entre les différents acteurs. Je me suis sentie pleinement reconnue, valorisée dans mes qualités et mes compétences. Je me sentais forte, à ma place, épanouie, malgré les situations de crises récurrentes que nous rencontrions.

Cela a nourri ma confiance en moi et en mes capacités de gérer des situations de crise, de guider une équipe et d'être appréciée, reconnue pour mes qualités naturelles. Cela m'a donné confiance en mes capacités de diriger et d'accompagner une équipe.

Cette expérience a certainement eu de l'impact sur le plan de la confiance dans ma vie familiale et sociale.


Pour le pire maintenant.


Il s’agit d’une expérience récente, pas horrible mais qui est l'une des difficultés les plus importantes que j'ai rencontrées dans cette sphère-là. Cette expérience est survenue dans le cadre d'une collaboration musicale avec un auteur-compositeur-interprète dont j'ai intégré le projet musical en tant que chanteuse.

La collaboration en elle-même était déjà souvent difficile, car l'homme avec qui je collaborais avait une exigence hors norme et une tendance à la colère. Les répétitions et les concerts étaient souvent chargés de tension, selon ses humeurs, au moindre décalage ou à la moindre erreur de mon côté. Je finissais par avoir la boule au ventre en montant sur scène. Le plus difficile fut lorsqu’il m’annonça sa décision de poursuivre le projet en solo, sans indemnisation ou préavis, ni aucun soutien dans cette période de transition.

J'ai ressenti beaucoup de colère et un sentiment d'injustice, de manque de considération et de reconnaissance. Cette situation est récente et c'est ce que je ressens encore actuellement. J'ai eu l'impression d'avoir été utilisée et jetée au moment où le projet commençait à prendre de l'ampleur.

J’ai alors ressenti irritabilité, manque de confiance en moi, découragement de devoir tout reprendre " à zéro" et de la méfiance face aux autres. A ce jour, je manque encore de recul. Cela a cependant souligné en moi l'importance d'être plus autonome et m'a motivée à développer mon propre projet musical. J'ai désormais besoin que les choses soient posées sur papier pour toute nouvelle collaboration.

Cela a été d’autant plus difficile que j'avais aussi une relation amoureuse avec mon collaborateur, les impacts ont donc été d'autant plus forts sur ma vie familiale et sociale, notamment en termes de confiance.


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