À PROPOS DE NOUS
Anouk et Vanessa
Anouk a une formation initiale de juriste, qu’elle a mis en pratique au service de personnes en situation de grande précarité, en travaillant comme salariée dans plusieurs associations sur Paris et sa banlieue. Son projet familial l’ayant conduit sur Nantes, elle y a repris des études universitaires et obtenu un DEIS et un master 2 en conseil d’intervention sociale. Elle s’est investie dans le milieu associatif local, et elle travaille aujourd’hui comme chargée de mission dans une union régionale qui défend et valorise le secteur non lucratif des solidarités.
Vanessa, assistante de service social de formation initiale, a travaillé dans le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire sur des fonctions d’accompagnement social d’abord, puis d’encadrement d’équipe et de développement de projets et sort d’un mandat de conseillère municipale du Pays de Retz. Depuis, elle a intégré une société prestataire de service social interentreprises en tant qu'assistante sociale du travail.
Cohesons
C’est d’abord la rencontre entre deux quadras dont l’une s’apprête à passer le DEIS, que l’autre a déjà validé, et qui souhaite échanger des perspectives professionnelles. Si la formation est très riche, elle n’est pas encore bien connue ni reconnue dans le milieu professionnel.
Très vite, le mot clé est lâché : « reconnaissance ». Nous partageons le sentiment d’une vie professionnelle en quête permanente de légitimité sociale, malgré des compétences, de l’expérience et des diplômes. Mais s’agit-il d’une rumination égocentrée ou bien d'un mécanisme plus systémique ?
Au-delà de notre propre vécu, nous observons les affichages "bien-être au travail" ou "qualité de vie au travail" des organisations dont les actions parfois cosmétiques ne suffisent pas à répondre à l’expérience de violences ordinaires et invisibles vécue par nombre de travailleurs dans leur quotidien au travail.
Notre vécu intime et en tant que témoins des effets du manque de reconnaissance et des violences ordinaires au travail en termes d'estime de soi et de lien social nous a donné l’envie d’y réfléchir ensemble.
Pourquoi cette expérience insatisfaisante du travail impacte tant le reste de notre vie sociale ? Quelle conséquence sur le "vivre ensemble"/la cohésion sociale ?
Les affinités aidant (même inscription dans le champ de l’intervention sociale, mêmes valeurs fortes, même propension à se remettre en cause, même entêtement à comprendre), on s’est lancé et de fil en aiguille, « Cohesons » est né !